Quelques huiles polyvalentes
Par voie interne ou en soin de la peau, les
huiles nous apportent les vertus propres aux graines dont elles proviennent.
Elles peuvent aussi servir en tant que support pour l’application d’huiles
essentielles.
L’huile d’olive :
l’incontournable Olea europea C’est la star des huiles alimentaires, réputée
être à l’origine de la bonne santé des Méditerranéens.
Elle est riche en acides gras mono-insaturés
(oméga-9, jusqu’à 83 %) et contient toutes les vitamines liposolubles : A, D,
E, F et K.
Propriétés : Par voie interne, elle est
sédative, laxative et anti-inflammatoire. Elle stimule l’écoulement biliaire et
protège des maladies cardiovasculaires.
En usage externe, elle est également nourrissante,
cicatrisante et apaisante.
Quand s’en servir ? Tous les jours dans
la cuisine ! En cas de transit lent ou de trouble du cholestérol, c’est une
huile incontournable. En cosmétique, elle convient aux peaux grasses ou en
huile de massage pour le corps.
Très utile en
masque de soin pour adoucir ou calmer des inflammations cutanées, elle peut,
suivant votre type de peau, laisser une sensation de gras.
En
cuisine : peut être chauffée, mais pas en friture.
L’huile de sésame :
polyvalente et bon marché Sesamum indicum
Riche en
vitamine E et en acides gras essentiels (35 à 42 % d’oméga-6 et jusqu’à 0,5 %
d’oméga-3), elle a un bon pouvoir antioxydant. C’est une huile à tendance
sèche, facilement absorbée par la peau.
Propriétés : Hydratante,
assouplissante, régénérante, tonifiante.
Quand
s’en servir ? Très couramment utilisée pour toutes
sortes de massages, notamment ayurvé- diques. Davantage adaptée au corps, elle
peut convenir également au visage pour un effet tonifiant et régénérant.
Par voie interne, elle régule les taux de
cholestérol.
En cuisine : souvent présente dans les plats
asiatiques. Elle peut être chauffée, mais pas en friture.
L’huile
de noisette : fluide
et précieuse Corylus avellana À l’odeur et au goût agréables, l’huile de
noisette est considérée comme « sèche » car ne laissant pas de sensation de
gras sur la peau. Intéressante pour les peaux acnéiques et grasses, elle est
riche en acides gras insaturés (oméga-9), en vitamine E et en phytostérols,
réputés équilibrer les taux de cholestérol.
Propriétés : Relaxante et régénérante en
massage corporel, elle régule la sécrétion sébacée.
Quand
s’en servir ? En soin du visage pour les peaux grasses
ou pour le corps. Elle est très appréciée en massage pour tout type de peau.
En
cuisine : on peut l’introduire dans les vinaigrettes ou en
assaisonnement. Elle
ne doit surtout pas être chauffée. Il existe une version grillée, très
aromatique.
L’huile d’amande douce : pour les peaux fragiles Prunus
amygdalus De composition proche de l’huile de noisette, c’est l’huile idéale
pour les enfants. On l’utilise également en tant que démaquillant.
Propriétés : Elle est très protectrice et
adoucissante pour la peau. Elle calme les démangeaisons et les irritations.
Quand s’en servir ? Pour le visage et le corps, des
bébés aux adultes, pour tout type de peau. Elle n’a pas d’intérêt en cuisine mais on peut l’employer par
voie interne, par exemple pour apaiser des inflammations digestives.
Les
3 meilleures huiles anti-âge NATUROPATHIE
L’huile
de noyau d’abricot : un grand classique Prunus armeniaca
Riche en oméga-6 et 9, en phytostérols et en vitamine E, c’est une huile assez
grasse mais très bien absorbée par l’épiderme. Son odeur est agréable.
Propriétés : Hydratante et nourrissante, protectrice
(antioxydante), elle améliore l’élasticité de la peau et apporte un
effet « anti-âge ».
Quand
s’en servir ? Elle peut être utilisée en soin
quotidien pour la peau du visage ou du corps. Elle est adaptée à tout type de
peau, particulièrement aux peaux matures ou ridées. Elle n’a aucun intérêt en cuisine La
cire de jojoba : la régénérante Simmondsia chinensis
La cire de jojoba est souvent
appelée « huile » mais c’est en réalité une cire car sa composition diffère des
autres huiles végétales. Elle est riche en protéines, en acides gras insaturés
et saturés et particulièrement en insaponifiables (38 à 52 %). Elle est très
stable à la conservation et pénètre facilement l’épiderme.
Propriétés :
C’est une huile anti-âge avec un effet stimulant sur la synthèse du collagène
et de l’élastine dont la carence est à l’origine des rides et des ridules.
Adoucissante et nourrissante, elle régule la sécrétion de sébum.
Quand s’en servir ? Pour tout type de
peau, de la peau très sèche à la peau grasse, en passant par la peau mature ou
acnéique. Il ne faut pas la consommer par voie interne.
L’huile
d’avocat : la nourrissante Persea gratissima L’huile d’avocat
est riche en acides gras insaturés (oméga-6 et 9). Elle contient de nombreuses
vitamines (notamment A, D, E) et des insaponifiables. Pour faciliter sa
pénétration, mieux vaut l’associer à une huile plus fluide comme l’huile de
jojoba ou de noyau d’abricot.
Propriétés : Nourrissante, apaisante,
régénérante et anti-âge.
Quand s’en servir ? Elle convient
parfaitement aux peaux matures, sèches ou ridées. On peut l’utiliser en cas de
lèvres gercées ou dans un mélange anti-vergetures.
En cuisine : sur les salades, les plats pas trop chauds ou dans les
vinaigrettes.
Les
deux huiles réparatrices
L’huile
de calophylle : quand rien ne va plus ! Calophyllum
inophyllum. On appelle également le calophylle Tamanu, nom que les Tahitiens
lui ont donné. Ses nombreuses propriétés en font une huile de choix pour bon
nombre de problèmes de peau ou d’inflammations ostéo-articulaires rebelles.
Assez grasse, mieux vaut l’associer à d’autres huiles pour faciliter sa
pénétration. Elle intègre à merveille les mélanges à base d’huiles
essentielles.
Propriétés : Anti-inflammatoire, cicatrisante, antibactérienne, antifongique,
antalgique, circulatoire.
Quand s’en servir ?
Eczéma sec ou suintant, psoriasis, acné, démangeaisons, douleurs musculaires et
articulaires, tendinite, mycoses cutanées, herpès, zona, escarres, plaies qui
cicatrisent difficilement, brûlures, rides. Il ne faut pas la consommer par
voie interne.
L’huile
de rose musquée du Chili :
la
chirurgienne végétale Rosa rubiginosa C’est une huile majeure de la
régénération cutanée, lorsque la peau a été agressée, traumatisée ou brûlée.
Elle est riche en acides gras essentiels (oméga-3 et 6), fluide et agréable à
l’application.
Propriétés : Cicatrisante et
anti-inflammatoire, elle accélère la régénération cellulaire.
Quand
s’en servir ? Elle est destinée en priorité aux
peaux matures à tendance sèche, pour le visage comme pour le corps. On
l’utilise sur des cicatrices, des vergetures, des escarres, des brûlures, des
coups de soleil ou des taches de vieillesse.
On peut l’utiliser en cuisine mais elle est coûteuse, mieux vaut la
réserver à l’usage cosmétique.
Sources.Plantes et bien-être
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